Aroumans : plantes utiles, plantes mythiques

Date de l'événement :
Horaires : 18h30
Lieu : Café de la Gare
Organisateur : Parc Amazonien de Guyane - Canopée des Sciences
Intervenant : Damien Davy, Jammes PANAPUY, Jérémie MATA, Kupi ALOÏKE, Jean-Maurice MONTOUTE, Pascal PARMENTIER

Aroumans : vanneries et mythes fondateurs…

Ces plantes constituent la ressource essentielle pour la confection de la majorité des vanneries des peuples amérindiens et plus particulièrement des Teko, Wayana et Wayãpi du Sud de la Guyane. Plantes emblématiques, les aroumans occupent également une large place dans les mythologies et les cultures du Sud de la Guyane. Mythe de la création de l’Homme… L’échange sera proposé au public par l’ethnologue Damien DAVY (CNRS-OHM), les spécialistes Teko, Wayãpi et Wayana, Jammes PANAPUY, Jérémie MATA, Kupi ALOÏKE, savants et vanniers autochtones de Camopi / Trois Sauts et du Haut-Maroni.

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Guianensis : nouvelle collection éditée par le Parc amazonien de Guyane

 Cette conférence correspond à la sortie de la nouvelle collection : Guianensis, les Carnets du Parc amazonien de Guyane. « Un savant mélange de culture, de nature et de connaissances pour attiser la curiosité et l’ouverture vers un patrimoine exceptionnel » précisent en chœur le président du Parc amazonien, Claude SUZANON, et le directeur, Gilles KLEITZ.

Pour découvrir toutes les publications éditées par le Parc Amazonien de Guyane, suivez ce lien !

Programme D’étude de l’arouman

A LIRE SUR LE SITE DU PARC AMAZONIEN DE GUYANE

L'arouman dans son milieu © Jonathan Benamou

L’arouman est une plante de la famille des Marantacées largement utilisée par les communautés de Guyane pour la confection de vanneries. Deux espèces sont particulièrement ciblées par les artisans : l’arouman rouge (Ischnosiphon arouma) et l’arouman blanc (Ischnosiphon obliquus). Voir le portrait de Mimisiku, artisan vannier.

Aujourd’hui, la production de la vannerie se développe avec la mise en place de micro-filières artisanales. Dans le cadre de ses missions de gestion des ressources naturelles et afin d’évaluer la ressource en arouman et étudier son renouvellement naturel, le Parc national a démarré en 2009 un programme d’étude en partenariat avec l’Observatoire hommes-milieux Oyapock du CNRS. L’étude consiste à :

  • cartographier les zones de prélèvements de l’arouman à Twenké-Taluen sur le Maroni et à Trois-Sauts sur l’Oyapock,
  • étudier l’écologie de la plante pour mieux connaître sa capacité de régénération dans des contextes de forte pression anthropique liée à la coupe des tiges.

logo oyapock-cnrsDix placettes de suivi de croissance ont été mises en place sur l’Oyapock et le Haut-Maroni. Les agents du Parc national y réalisent chaque mois des mesures de croissance et évaluent le prélèvement en dénombrant les tiges coupées. Début 2012, plus de 500 000 données avaient déjà été collectées.

Ce programme est mené en partenariat avec l’Observatoire hommes milieux Oyapock (CNRS)

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