L’impact de l’homme a depuis longtemps marqué la côte des Guyanes, dont l’environnement actuel résulte en partie d’une action anthropique séculaire. Ces transformations sont particulièrement visibles en photographies aériennes dans les terrassements agricoles ayant parfois affecté d’énormes superficies. Les plus remarquables sont les milliers de champs surélevés précolombiens édifiés dans les savanes inondables, mais également les immenses polders coloniaux qui drainaient les marécages. Bien que plus modestes et plus récents, on note en outre les planches agricoles créoles et les petits champs surélevés haïtiens. Toutefois, si l’homme fut l’agent principal de la construction du paysage littoral guyanais, des ingénieurs naturels d’écosystème, tels les fourmis, les termites, les vers de terre et les plantes, jouèrent également un rôle essentiel dans sa formation et son maintien. C’est donc bien dans un paysage co-construit par la Nature et l’Homme que nous vivons aujourd’hui.
Invités
- Stéphen ROSTAIN (CNRS)
- Yann REINETTE (AgroParisTech)
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A – Stéphen Rostain présente ici les résultats d’un travail de recherche mené par une équipe de chercheurs interdisciplinaire co-dirigée par M. Doyle McKey (Université Montpellier 2)
B – « Les amérindiens d’Amazonie ont littéralement créé le sol qu’ils foulent sous leurs pieds »
Autour du Thème
Quelques éléments pour prolonger la réflexion sur le thème abordé par Stéphen Rostain lors de ce café des Sciences :
- Fresque des paysages naturels guyanais :Des marais côtiers à la crique Posters présentant les champs surélévés mentionnés par Stéphen Rostain en conclusion, disponibles à la SEPANGUY.
- Photographies aériennes de champs surélevés en Guyane sur le portail web ArchéoGéographie
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