Les périodes de mesures et prélèvements en mer sont corrélées au passage de trois satellites européens, pour une tentative de cartographie des zones polluées : le satellite d’observation de la terre PLEIADE, le premier satellite de la constellation de six satellites du programme Copernicus, SENTINEL 1, le satellite d’observation de la terre TerraSAR-X.(voir encadré)
Chaque jour, depuis le départ, les filets Manta sont mis à poste pour capturer les très petites particules de plastique flottant en surface. La bouée Gyroplastic, conçue par les élèves ingénieurs de l’ICAM-Toulouse, collecte des données sur une profondeur de 30 mètres. Les nouveaux capteurs de polluants du laboratoire des IMRCP de Toulouse vont être immergés dans la mer des Sargasses.
Dés le mercredi 7, encore loin du vortex océanique, les premiers macro-déchets ont été observés, et des particules de micro-plastique ont été collectées par les filets parmi les algues sargasses. La vie marine est au rendez vous : plancton, dauphins et un oiseau de mer, un grand labbe, solitaire.
Il permet de collecter le plancton et les particules de plastique flottant en surface, jusqu’à une profondeur de 25 cm. Le volume d’eau filtré peut être calculé (échantillonnage quantitatif). Ici, deux filets Manta de maille différente sont remorqués en compagnie de la bouée Giroplastic, par le catamaran Guyavoile, le 7 mai 2014.
Il observe la terre avec une résolution de 5 mètres, dans 13 bandes spectrales, du visible au moyen infrarouge. Cinq autres Sentinel , chacun d’entre eux spécialisé dans un domaine particulier, seront lancés au cours des cinq prochaines années.
Satellite d’Observation de la Terre, très Haute Résolution (50 cm), panchromatique et multispectral(France :CNES). Ils sont la composante optique du système dual d’observation de la Terre, ORFEO, à résolution métrique, dont Cosmo-Skymed (Italie) est la composante radar.
Dédiés à la cartographie thématique à grande échelle, tout temps, ils permettent la surveillance des mouvements de surface à l’échelle millimétrique.
Conçue par les élèves ingénieurs de l’ICAM-Toulouse, la bouée est mise en place dans les zones à étudier. Divers capteurs sont fixés le long d’une corde lestée. Remorquée très lentement elle permet de collecter des données, de la surface jusqu’à une profondeur de 30 mètres.
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