Une étude coordonnée par des chercheurs du laboratoire Environnements et paléoenvironnements océaniques et continentaux (EPOC/OASU, CNRS / Université Bordeaux 1) et du laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET/OMP, IRD / CNRS / CNES / UPS), et associant une dizaine d’équipes françaises et brésiliennes(1) révèle qu’en Amazonie centrale le dégazage de CO2 par le fleuve Amazone n’est pas majoritairement alimenté par la forêt tropicale humide de terre ferme comme on le pensait jusqu’à présent. L’apport de carbone par la végétation semi-aquatique des plaines d’inondation du système fluvial lui-même s’avère même suffisant pour expliquer à lui seul la totalité de ce dégazage. Ce résultat important démontre que la productivité des zones humides devra dorénavant être mieux prise en compte dans l’estimation des bilans de carbone sur les continents.
Brève
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